Dans un entretien accordé à la presse, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed a indiqué que son département a enregistré 320 nouveaux produits et 400 autres le seront durant l’année 2021.
Le ministre a affirmé que les chiffres avancés par certains à propos des pénuries sont « fantaisistes » et « faux ». Il a expliqué qu’actuellement, 70 médicaments sont en rupture de stock.
Benbahmed a accusé des « parties qui ont des intérêts à préserver dans le domaine de l’importation d’alimenter et d’entretenir une fausse polémique à propos des pénuries. »
Par ailleurs, le ministre de tutelle explique que le marché est régulé et l’origine des dysfonctionnements signalés est imputable à l’ancien exécutif. Il déclare que « ces programmes ont été signés en 2019 par l’ancien gouvernement. Nous, en tant que ministère de l’Industrie pharmaceutique, n’avons pris nos prérogatives qu’en en octobre de l’année en cours. Depuis e mois, nous avons mis en place l’attestation de régulation. »
D’autre part, le premier responsable du secteur pharmaceutique en Algérie estime que le document administratif imposé par son département, ayant fait l’objet d’une grande controverse chez les producteurs, « permet d’éviter les surstocks, les pénuries ainsi que l’importation des produits fabriqués localement. Elle permet aussi de lutter très efficacement contre les surfacturations. »
De son côté, le Vice-président de l’association nationale des distributeurs de médicaments, Chemlal Maâmar, appelle à un dialogue constructif entre les pharmaciens et distributeurs pour mettre fin aux pénuries de médicaments.
En outre, il a indiqué que le réseau national de distribution peut garantir le stockage et la distribution sécurisés du vaccin contre le coronavirus sans rupture de la chaîne de froid, d’autant qu’il possède une expérience dans ce domaine.