Les prix du pétrole devrait rebondir à partir de mai avec l’entrée en vigueur de l’accord « OPEP+ » de réduction de la production et le début progressif du déconfinement dans de nombreux pays, à l’instar de la Chine, ce qui induira une hausse progressive de la demande mondiale sur les produits énergétiques, a estimé le ministre de l’Energie le 27 avril sur les ondes de la chaine 1 de la radio nationale.
Des études réalisées par des experts de l’OPEP+ prévoient des prix du pétrole oscillant entre 35 et 38 dollars le baril et pouvant atteindre jusqu’à 40 dollars au deuxième trimestre de l’année, a-t-il avancé.
Les prix peuvent atteindre les niveaux que nous avons connus durant le deuxième semestre de l’année passée et début de l’année en cours avant la propagation du COVID-19, lesquels prix étaient entre 50 et 60 dollars, a-t-il dit.
Le ministre a souligné que Sonatrach continuait sa production et qu’elle n’était pas endettée et disposait de ses propres moyens de production et d’une importante flotte maritime, ce qui la préserve des répercussions de la crise de la chute des cours.
Sonelgaz et Naftal assurent, elles aussi, leurs services, en approvisionnant toutes les régions du pays en produits énergétiques qui sont en abondance en cette période difficile, ajoute le ministre.
M.Arkab a rappelé, dans ce cadre, les mesures préventives prises lors de la réunion du Conseil des ministres le 8 mars, au lendemain de l’échec de la réunion de l’Opep+ pour un accord sur la réduction de la production.
Il avait été décidé, à ce propos, de réduire les dépenses de fonctionnement et d’investissement du secteur de l’énergie (Sonatrach et Sonelgaz) de 8,3 milliards de dollars pour cette année, a fait savoir le ministre, relevant que ces dépenses ne seront pas annulées mais reportées jusqu’à redressement des prix et recouvrement des recettes.
Entre autres points débattus durant cette réunion, une éventuelle diversification économique. Chaque secteur est appelé à tracer une stratégie pour jeter des bases solides sur cette démarche.