Plus de 70 journalistes et professionnels des médias tués à Gaza depuis le début de la guerre en octobre : c’est le terrible décompte provisoire effectué par la Fédération internationale des journalistes (FIJ) avec le Syndicat des journalistes palestiniens dans un récent communiqué. Un bilan « tragique », déplore l’organisation syndicale internationale.
La majorité des victimes recensées sont palestiniennes. Au moins 63 journalistes, cameramen, photographes ou techniciens de médias locaux ont ainsi trouvé la mort dans les bombardements ou sur le front à Gaza, selon la FIJ. Qui cite nommément Mohammad Jarghoun ou Ibrahim Lafi, tués dès le 7 octobre.
Quatre professionnels des médias israéliens et trois correspondants libanais figurent également sur la liste macabre. « Vérifiée en temps réel » par la FIJ et ses partenaires Palestiniens, et malheureusement amenée à continuer de s’allonger au gré des affrontements.
Dès le 13 octobre, la FIJ avait appelé l’UNESCO à agir pour « protéger les journalistes » à Gaza et exigé des deux camps « une désescalade de la violence ».
Un mois plus tard, le bilan est dévastateur chez les reporters sur place. D’où ce nouvel appel presque désespéré de l’organisation à faire cesser l’hécatombe.
