La confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA) alerte sur la crise socio-économique, l’effondrement du pouvoir d’achat des algériens et sur la répression des libertés en Algérie.

« Le pouvoir d’achat des algériens ne cesse de se dégrader de plus en plus, l’inflation augmente, la chute de la valeur de la monnaie nationale et la hausse des prix de première nécessité et d’autres produits battent leur plein en suscitant des craintes dans le pays. Un impact négatif sur le quotidien des algériens et des algériennes dont la majorité vit dans des conditions socio-économiques insupportables », s’alarme ce mardi dans un communiqué, la CGATA qui regroupe une trentaine de syndicats autonomes.

Face à cette situation, la CGATA réclame « d’instaurer une politique salariale selon le pouvoir d’achat réel des algériens ». Selon une étude qu’elle a publiée en 2021, la CGATA avait estimé que le salaire minimum des algériens devrait être à 81000 Da.

Parallèlement à constat, ces syndicats autonomes relèvent que la répression des activistes du Hirak, des défenseurs des droits de l’homme et des syndicalistes se poursuit.

« Les libertés sont bafouées et aucun respect aux engagements du pouvoir politique vis-à-vis des conventions internationales, notamment celles y afférentes aux libertés individuelles et collectives et aux libertés syndicales », note le texte.

La CGATA appelle, dans ce contexte, les autorités à « cesser de continuer ces mesures sécuritaires et à libérer tous les activistes du HIRAK et suspendre les poursuites judiciaires à l’encontre des activistes de la société civile, des droits humains et syndicaux et les interdictions de tous les regroupements pacifiques ».