[vidéo] Pr Seddik Larkèche à RadioM « Le poison algérien de la corruption retarde le chantier mémoriel comme l'islamophobie en France » - Radio M

Radio M

[vidéo] Pr Seddik Larkèche à RadioM « Le poison algérien de la corruption retarde le chantier mémoriel comme l’islamophobie en France »

Radio M | 06/01/21 18:01

[vidéo] Pr Seddik Larkèche à RadioM « Le poison algérien de la corruption retarde le chantier mémoriel comme l’islamophobie en France »

Dans cet Invité Du Direct (IDD) le Professeur et écrivain Seddik Lakrèche livre les clés d’une relation apaisée entre la France et l’Algérie, en dépit d’un passé tumultueux, dont la trame est une histoire coloniale tragique.

La question mémorielle est au centre de cet IDD, où, l’intervenant met dos à dos les systèmes algérien et français.
Sedik Lakrèche pose alors le préalable portant sur la nécessaire reconnaissance par la France du « Crime contre l’humanité » C’est à cette seule condition et à cette condition seulement que les deux pays pourront franchir un autre pallier dans leurs relations, jusque là tumultueuses. Estime-t-il.

Il invite donc les deux Etats à aborder « les démons qui minent la question mémorielle et gangrènent leurs relations » de manière dépassionnée et sereine dans une perspective de rapprochement des peuples algérien et français. Tout en exigeant réparation de la France, Seddik Lakrèche n’épargne davantage les gouvernants algériens, ni même les intellectuels algériens, dans le dossier de la mémoire.

A l’en croire l’Algérie a, depuis 1962, surfé que la question mémorielle, au grès des décideurs du moment. Pire : « L’Algérie est restée muette sur la question de la réparation » Ajoute-t-il tout en rappelant que cette instrumentalisation n’est plus rentable. L’Algérie n’a pas été au rendez vous de la question mémorielle, regrette-t-il par ailleurs en évoquant les trois poisons que sont la corruption, la nature autoritaire du régime et la rente. Et d’asséner : « L’Algérie ne peut gérer une performance globale avec ces trois constituants ».