Depuis l’annonce, par le président Abdelmadjid Tebboune, d’avancer de trois mois la date de l’organisation des élections présidentielles, qui auront lieu le 7 septembre 2023 au lieu de décembre, les regards et les analyses sont tournés vers le Palais d’El Mouradia pour savoir si le président sortant compte briguer un second mandat.

Intervenant, ce samedi 30 mars, dans une entrevue avec des médias nationaux et interrogé s’il compte briguer un second mandat en se portant candidat à la présidentielle anticipée du 7 septembre, Abdelmadjid Tebboune a déclaré qu’il « n’est pas encore temps pour annoncer sa décision ».

Il a ajouté qu’il « reste encore cinq mois de son mandat actuel pour finir son programme » de premier mandat. Tebboune a fait référence dans ses propos aux 54 engagements pris lors de son investiture à la tête de l’État.

Au sujet de l’anticipation des élections au mois de septembre, au lieu de décembre, Tebboune a justifié cette décision par le fait que « le 12 décembre n’est pas une date officielle des élections algériennes » et « le choix du 7 septembre est le plus adéquat », affirme Tebboune.

Tebboune a indiqué également qu’il compte effectuer des visites dans plusieurs wilayas du pays, dont « Khanchela, Tissemsilet et Tizi Ouzou ».