La Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, est officiellement candidate à la candidature à l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre 2024, a annoncé le parti samedi 18 mai 2024.
A cet effet, Louisa Hanoune a affirmé que son parti proposera des solutions politiques concrètes. « Au PT, nous avons jugé indispensable de participer à la présidentielle du 7 septembre. Ce rendez-vous électoral est unique. Nous présenterons des solutions politiques concrètes lors de notre campagne », a-t-elle déclaré.
Elle a également souligné que c’est une « grande responsabilité » au vu des « enjeux et des défis à relever ». Pour elle, cette présidentielle est différente par rapport aux précédentes » par rapport aux « enjeux internationaux ».
Dans une récente déclaration, elle a noté que la participation de son parti aux prochaines présidentielles « est dictée par la conjoncture géopolitique mondiale ».
La candidate à la candidature à réitéré aujourd’hui qu’il ne s’agit pas d’une élection « tactique, ni idéologique », mais d’un rendez-vous « stratégique ». « La campagne électorale du PT ne sera pas défensive, mais offensive » a-t-elle déclaré.
Le PT continuera selon elle, à réclamer la « libération des détenus politiques, l’ouverture du champ médiatique et la levée des entraves à l’exercice politique et syndicale », pour que la population puisse « s’exprimer librement ».
Cette candidature est la quatrième dans le parcours politique de Louisa Hanoune. En 2004, elle est arrivée seconde derrière le défunt Abdelaziz Bouteflika. Elle fut la première femme dans le monde arabe à se présenter à une élection présidentielle. Pourfendeuse des politique économiques libérales des gouvernements qui se sont succédés, Louisa Hanoune, a longtemps défendu la cause des travailleurs et celle des femmes.
En avril 2019, dans la foulée du Hirak, elle a été emprisonée à Blida en compagnie des généraux Toufik et Tartag ainsi que Said Bouteflika. Accusée entre autres de « complot contre l’autorité de l’Etat », la cheffe du Parti des travailleurs, a été condamnée à trois ans de prison dont neuf mois ferme en février 2020. Elle sera acquittée après un pourvoi en cassation.