Le procès en appel de la militante Amira Bouraoui a lieu ce mardi 27 avril au tribunal de Cheraga.
Lors de son réquisitoire, le procureur de la République a requis une peine de prison de 5 ans assortie de 50 000 Da d’amende, pour le chef d’accusations d’“atteinte aux préceptes de l’islam et au prophète”.
Le procureur a également requis une peine de 3 ans de prison pour “outrage à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions”, d’“atteinte au président de la République” et “diffusion d’informations susceptibles d’attenter à l’ordre public”.
Pour rappel, Amira Bouraoui est accusée d’“outrage à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions”, d’“atteinte au président de la République”, d’“atteinte aux préceptes de l’islam et au prophète” et de “diffusion d’informations susceptibles d’attenter à l’ordre public”.
En juin de l’année dernière, Bouraoui avait été condamnée, dans le cadre d’une autre affaire, à un an de prison ferme avant de bénéficier d’une remise en liberté après un mois de détention à la prison de Koléa (Tipasa).