L’Algérie est-elle vraiment une cible des puissances politiques et économiques étrangères ? La question revient souvent ces derniers mois où le président Tebboune et son gouvernement ne cesse de pointer du doigt « la main étrangère » quand il s’agit des entraves au développement économique du pays.

Intervenant ce jeudi 1er février devant les sénateurs, le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun, a déclaré que « des laboratoires étrangers d’avoir lancé, il y a près de deux mois, une campagne féroce contre les médicaments fabriqués localement », rapport le journal en ligne Echourouk Online.

Sans citer les nationalités ou les noms de ces laboratoires, le ministre a appelé  » à se tenir aux côtés des laboratoires algériens de fabrication de médicaments, capables de couvrir 72% du marché national ». Et d’ajouter « la réussite des laboratoires algériens fait qu’ils font l’objet d’attaques féroces de la part des laboratoires étrangers, en raison de la qualité de leurs produits et de leurs prix raisonnables ».

Affichant un soutien claire à la production nationale des médicaments, Ali Aoun a affirmé que « la production de médicaments ne peut provenir que d’institutions pharmaceutiques approuvées par nos services, et la production est conforme aux règles de concurrence et aux normes applicables au niveau international ».