Un contrôle en aile de pigeon sur une passe transversale aérienne, une course entre deux joueurs, un double crochet et but. Riyad Mahrez a peut-être signé à Harare lors de la rencontre contre le Zimbabwe, comptant pour la 4e journée des éliminatoires de la CAN 2021, le but de l’année.
Quoi qu’il en soit, la presse mondiale a été unanime pour saluer l’exploit technique du joueurs de Manchester City et plusieurs médias espagnols, Marca, Mundo Deportivo et AS, font du joueur algérien l’un des candidats sérieux au prix Puskas.
Le prix Puskas créé en 2009 en hommage à Ferenc Puskas, grand buteur hongrois des années 1950 et légende internationale du football, récompense le joueur ou la joueuse ayant marqué le plus beau but de la saison.
Chaque année un jury présélectionne dix buts sur la base de critères bien définis, notamment, l’esthétique ou « la beauté du geste »(critères subjectifs – frappe lointaine, action collective, but acrobatique, etc.) et l’importance du match (critère objectif – par ordre décroissant : équipes nationales A, tournois continentaux et championnats de première division).
La sélection se fait aussi sur la base de l’absence du « facteur chance » ou d’une erreur commise par l’autre équipe, permettant le but. Le côté fair-play est également pris en compte, puisque l’auteur du but ne doit pas s’être mal comporté durant le match, ou avoir été reconnu coupable de dopage.
Par la suite, c’est au tour des internautes de voter pour le « plus beau but de l’année », avant que les résultants ne soient divulgués lors de la cérémonie de gala « Fifa The Best » où un trophée du Prix Puskas de la Fifa, gravé à son nom, lui est alors remis.
En 2019, c’est le jeune joueur de 19 ans Daniel Zsori qui a remporté le prix Puskas du plus beau but de l’année pour son retourné avec Debrecen. Il avait devancé Lionel Messi (FC Barcelone) pour son lob contre le Betis et le Colombien Juan Fernando Quintero (River Plate) pour son coup franc.