Le président Abdelmadjid Tebboune a pris une décision inattendue en mettant fin aux fonctions de l’ambassadeur d’Algérie au Caire, Hassan Rabehi, un jour seulement après que ce dernier ait remis ses lettres de créance au gouvernement égyptien. Cette décision soudaine, dont les raisons n’ont pas été officiellement communiquées, suscite de nombreuses interrogations et alimente les spéculations.
Hassan Rabehi, un diplomate chevronné, avait été approuvé par le gouvernement égyptien en avril dernier pour occuper le poste d’ambassadeur de l’Algérie, succédant ainsi à Ben Ali Cherif. Son rappel précipité, une semaine à peine après avoir pris ses fonctions, soulève des questions quant aux motivations derrière cette décision présidentielle.
Certaines sources médiatiques avancent l’hypothèse d’un possible retour de Hassan Rabehi sur la scène politique nationale. En effet, l’ancien ambassadeur a occupé le poste de ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement à la fin de la période du défunt président Abdelaziz Bouteflika, et ce jusqu’à l’organisation des élections présidentielles fin 2019. Son expérience et son parcours pourraient ainsi le destiner à de nouvelles responsabilités gouvernementales.
Cependant, en l’absence de communication officielle, il est difficile de tirer des conclusions définitives. Le silence des autorités algériennes sur les raisons de ce rappel alimente les rumeurs et laisse place à diverses interprétations.
Il convient de rappeler que Hassan Rabehi a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein du ministère des Affaires étrangères. Avant sa nomination au Caire, il était ambassadeur d’Algérie en Chine et avait également servi en tant que secrétaire général au ministère des Affaires étrangères en 2016, ainsi qu’ambassadeur de l’Algérie au Ghana.