Pour le RCD « vu l’Etat du pays, toute tentative de replâtrage, pour maintenir le système en place, ne peut être viable et durable. », affirme le parti dans un communiqué publié à l’issue des travaux de son conseil national.
« Au mieux, elle ne servirait qu’à différer, encore une fois, nos problèmes qui prennent racine dans la confiscation de la souveraineté du peuple », affirme le parti.
Le RCD qui est « pleinement engagé pour la réussite des assises de la démocratie, engagé dans le cadre du pacte de l’alternative démocratique (PAD) pour le 25 janvier 2020, appelle l’ensemble des organisations démocratiques, les collectifs citoyens et les militants de la démocratie à faire de ce moment « une rampe de lancement pour une conférence nationale qui mobilise le plus largement possible autour d’une transition démocratique qui fixe les instruments et les mécanismes d’un processus constituant et qui redonne la parole au peuple algérien. C’est la condition d’un nouveau départ pour construire ensemble une Algérie de développement et de progrès. »
Au sujet de la crise libyenne, le parti juge que « la faillite diplomatique de la gouvernance algérienne, a conduit l’Algérie à camper dans un rôle secondaire, dans ce conflit, dans un pays avec lequel nous partageons pourtant une frontière de prés de 1 000 kms et une histoire multimillénaire. »