Ce dimanche 1er novembre, rien n’indique qu’il s’agit d’un jour de vote dans la wilaya de Bejaia. Les magasins ouverts, les véhicules circulent et les bureaux de vote sont…fermés, a-t-on appris de sources locales.
Le personnel chargé de préparer d’encadrer le référendum n’a pas rejoint ses fonctions. Les écoles qui devaient accueillir les électeurs n’ont pas ouvert leurs portes ce matin.
A Abkou, la deuxième ville de la wilaya de Bejaia, avec plus de 60 000 habitants, l’ambiance ce matin n’annonce rien de particulier, affirme un habitant de cette localité. ‘’Aucun bureau de vote n’a ouvert ses portes ce matin à Akbou’’, a affirmé Said Salhi habitant d’Akbou.
A Sidi Aich, un activiste nous fait savoir que le personnel chargé d’encadrer les élections a refusé d’ouvrir les centres de votre. ‘’À Sidi Aiche, il n’ya personne pour organiser l’opération de vote. Le personnel choisi par l’administration pour organiser le vote a refusé de le faire’’, indique-t-il.
Dans la ville de Bejaia qui compte plus de 200 000 habitants, la situation est la même. Selon une source locale, les rares fonctionnaires qui ont accepté de participer à la préparation du référendum, ont fuit le siège de la mairie vers minuit après le déclenchement des affrontements entre les forces de l’ordre et des manifestants.
A Kherrata, les habitants de la ville ont préféré organiser une marche dans les rues de la ville pour exprimer leur rejet du projet constitutionnel.
Pour rappel, des manifestants ont saccagé samedi, les urnes dans la plupart des communes de la wilaya de Bejaia.
Contrairement aux élections présidentielles du 12 décembre 2019, les services de sécurité ont évité les interventions musclées.
