Quand et comment ? Ce sont les deux questions auxquelles le gouvernement tente de trouver une réponse avant d’annoncer la réouverture des établissements scolaires fermés depuis mars, après l’apparition de la pandémie de Covid-19.

Face à la prudence du gouvernement qui a encore réaffirmé « qu’il n’était pas question de prendre un risque avec la santé de nos enfants », les syndicats et l’association nationale des parents d’élèves, s’impatient et alertent sur les conséquences pédagogiques et psychologiques générées par l’interruption «brutale» des cours.

Le ministre qui a réunis tout le monde au siège du ministère ce dimanche pour une réunion d’échange et de concertation ne devrait pas faire d’annonce sur la date de la réouverture des écoles. Il l’a répété à l’ouverture de la rencontre.

« Le ministère a étudié toutes les hypothèses pour assurer une rentrée scolaire 2020/2021, mais nous n’avons pris aucune décision, préférant vous écouter en tant qu’acteurs, ouvrir un dialogue avec vous et les parents d’élèves et soumettre les propositions au gouvernement qui doit décider en dernière instance », explique le ministre.

Pourtant des points de convergence existent entre le ministère et les syndicats de l’éducation. Les deux parties s’accordent pour la double vacation des classes, l’allégement des programmes, la prise en considération des différences entre les cycles.

Seul le syndicat UNPEF émet des réserves sur «une rentrée globale et nationale», et alerte contre les risques d’une reprise des cours qui table sur l’état sanitaire de chaque région. Une option soutenue par le président Tebboune lors de son entretien avec la presse, le 20 septembre. Pour l’UNPEF « cela influerait sur le bon déroulement des examens de fin d’année. »