Une vive polémique agite actuellement l’Algérie concernant la flambée des prix exigés pour l’obtention d’un simple rendez-vous en vue d’une demande de visa. 

D’après de nombreux témoignages relayés sur les réseaux sociaux, ces tarifs ont atteint des sommets vertigineux, pouvant s’élever jusqu’à 400 euros, soit entre 130 000 et 140 000 dinars algériens, pour un rendez-vous visant l’obtention d’un visa pour la France ou l’Espagne. 

Cette situation alarmante a suscité l’indignation de Mustapha Zebdi, Président de l’Association de Protection et d’Orientation du Consommateur et de son Environnement (APOCE), spécialiste réputé en santé publique. Dans un message publié sur sa page Facebook officielle, il a dénoncé avec fermeté ces pratiques, les qualifiant de “spéculation et de négoce illégal”. Ses propos se veulent un cri d’alarme face à cette dérive : “On nous informe que les tarifs des visas atteignent 100 000 dinars !”

Les réactions indignées affluent sur les réseaux sociaux, les internautes confirmant l’ampleur de cette hausse tarifaire exorbitante. Une situation préoccupante qui met en lumière les obstacles grandissants auxquels sont confrontés les citoyens souhaitant entreprendre les démarches nécessaires à l’obtention d’un visa, entravant ainsi leur liberté de mouvement et leurs perspectives professionnelles ou personnelles.