Selon le ministre du Commerce, « le pouvoir d’achat des algériens est correct comparé aux pays du voisinage » - Radio M

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Selon le ministre du Commerce, « le pouvoir d’achat des algériens est correct comparé aux pays du voisinage »

Radio M | 09/03/24 15:03

Selon le ministre du Commerce, « le pouvoir d’achat des algériens est correct comparé aux pays du voisinage »

« Le pouvoir d’achat en Algérie est correct, comparé aux autres pays du voisinage », a déclaré le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations Tayeb Zitouni, ce samedi.

Cette déclaration du ministre intervient à la veille du mois de ramadan. Comme souvent en pareille période, les prix des denrées alimentaires augmentent d’une manière vertigineuse. Le gouvernement multiplie les décisions pour maitriser l’inflation et assurer la disponibilité des denrées alimentaires en quantités suffisantes, gage de la stabilité des prix.

A cet effet, le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, a également appelé à accompagner les efforts déployés par l’Etat pour lutter contre la spéculation.

Le ministre de la Communication Mohamed Laagab, a de son côté incité les médias à accompagner « ces efforts pour que les citoyens puissent en bénéficier pendant le mois sacré ».

Le ministre du commerce avait affirmé auparavant, l’adoption par ses services, en coordination avec de nombreux producteurs, de prix « promotionnels » à l’occasion de ce mois de Ramadhan.

« Des prix promotionnels et compétitifs seront adoptés en coordination avec de nombreux producteurs et investisseurs ayant pris l’initiative de réduire le prix de leurs produits, à l’occasion du mois sacré du Ramadhan », avait-il indiqué.

Ces déclarations interviennent alors que les observateurs et autres acteurs politiques ne cessent d’alerter sur la dégradation vertigineuse du pouvoir d’achat des algériens, conséquence non seulement des répercussions de la crise économique mondiale, née de la crise sanitaire, mais aussi en raison d’autres facteurs dont la faiblesse du dinar, des salaires dérisoires et d’absence d’une stratégie économique qui crée de la richesse.