L’activiste politique, Slimane Bouhafs, sera présenté ce mercredi matin devant le procureur général près le tribunal de Sidi M’hamed, a-t-on appris auprès de Saïd Salhi, vice-président de la LADDH.
Si l’on ignore, jusqu’à présent les accusations retenues contre Bouhafs, notre interlocuteur critique d’ores et déjà la forme dans cette affaire.
« Slimane Bouhafs a été remis illégalement par la Tunisie aux autorités algériennes », dénonce Saïd Salhi, rappelant que l’activiste « est un réfugié politique protégé par le HCR ».
Interpellé dans des conditions floues, le 25 août en Tunisie, Slimane Bouhafs a été extradé samedi dernier. Des ONG tunisiennes ont dénoncé « la violation » par la Tunisie de ses obligations internationales, réclamant des « eclaircissements » à l’opinion publique.
L’activiste accusé de confession chrétienne a déjà été condamné à trois de prison ferme en 2016. Il sera libéré, 20 mois après, bénéficiant d’une grâce présidentielle.
Par Ahmed Ouali