La faible pluviométrie enregistrée depuis le début de l’année met en danger l’approvisionnement en eau de la population et de l’agriculture.

C’est pour parer à ce risque que des mesures urgentes ont été prises lundi, lors d’un Conseil interministériel présidé par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, en vue de tenter de contenir le stress hydrique.

« Ces mesures visent à garantir « non seulement la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable de la population, mais également la sécurisation du système national de production agricole », affirme le communiqué des services du Premier ministre.

Car le risque de revivre les coupures d’eau est grand et le spectre de la rationalisation déjà vécu par la population dans les années 90, alors que les barrages étaient pratiquement à sec, pointe le bout de son nez.

Cette année encore, l’Algérie fait face à une sécheresse, qui risque de s’inscrire dans la durée. « la région méditerranéenne est sur la trajectoire de l’aridité climatique», affirment des experts, qui pointent du doigt le dérèglement climatique.

Pour rappel, le 14 novembre et à l’appel du ministère des affaires religieuses et des wakfs, les fidèles ont prié conformément au précepte de la « salet al-istisqa », à travers les mosquées de tout le pays, pour des chutes de pluie.