Face aux enjeux qui entourent le travail de mémoire et sur l’Histoire de la colonisation, confié à une commission mixte d’historiens, le chef de l’Etat a assuré que l’Etat veillera à la « transparence, l’intégrité et l’objectivité totales » dans le traitement de ce dossier.
« Fidèle aux sacrifices incommensurables consentis, avec bravoure et honneur, par le peuple algérien, l’Etat est résolu, dans une Algérie nouvelle, altière et loyale, à mettre le dossier de l’histoire et de la mémoire sur une voie qui nous assurera la transparence, l’intégrité et l’objectivité totales, loin de toute concession ou marchandage », a affirmé Abdelmadjid Tebboune dans un meSsage à l’occasion de la célébration des évenements du 8 Mai 1945.
« Dans cette optique, nous avons bon espoir de réaliser, à court terme, le progrès escompté dans ce processus, partant de l’importance de la mission confiée à la commission mixte des historiens pour traiter toutes les questions, dont celles liées à la restitution des archives, des biens et des restes mortuaires des résistants, aux essais nucléaires et aux disparus », souligne le texte.
« A ce propos, nous avons affirmé, à maintes reprises, notre détermination résolue à défendre le droit du peuple algérien en intensifiant les démarches pour traiter, avec courage et équité, la question de l’histoire et de la mémoire tout en veillant à conférer la transparence nécessaire à ce dossier sensible », ajoute encore le chef de l’Etat.
Annoncée par les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune en Algérie en août 2022, la commission réunissant des historiens des deux pays s’est réunie pour la première fois, par vidéo-conférence, le 19 avril dernier. Composée d’une dizaine d’historiens, elle est co-présidée par Benjamin Stora, côté français, et par Mohamed Lahcen Zghidi, côté algérien.