La bande de Gaza retient son souffle. La trêve humanitaire conclue vendredi dernier entre Israël et le Hamas a finalement été prolongée de 48 heures, comme l’a annoncé le Qatar ce lundi.
« Un accord a été trouvé pour étendre cette trêve de deux jours dans la bande de Gaza », a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al- Ansari. L’information a été confirmée par le mouvement de résistance Hamas, gestionnaire autoritaire de l’enclave palestinienne sous blocus israélien.
Alors que les hostilités ont fait de nombreuses victimes des deux côtés depuis début octobre, cette prolongation in extremis laisse entrevoir une lueur d’espoir. La première phase de la trêve, entrée en vigueur vendredi dernier sous l’égide du Qatar, avait déjà permis des avancées concrètes. Pas moins de 39 otages israéliens et 117 prisonniers palestiniens ont ainsi pu retrouver la liberté lors d’échanges de détenus.
Par ailleurs, ce répit dans les bombardements a autorisé l’entrée à Gaza de nourriture et de carburant, deux denrées vitales qui commençaient à cruellement manquer dans cette enclave surpeuplée soumise à un embargo.
La suite des négociations s’annonce toutefois complexe. Le Hamas étudierait une nouvelle liste de prisonniers israéliens à libérer d’ici la fin de cette trêve prolongée, jeudi 30 novembre. Signe que le bras de fer continue entre les deux camps…
