Le journaliste tunisien et correspondant de Mosaïque FM, Khalifa Guesmi, a quitté, hier soir, la prison de Mornaguia en Tunisie.

« Notre collègue a été remis en liberté après que la Cour de cassation a invalidé, aujourd’hui (6 mars 2024), sa condamnation à cinq ans de prison pour la publication d’un article sur le démantèlement d’une cellule terroriste » a indiqué Mosaïque FM.

L’affaire remonte au mois de mars 2022 lorsque le journaliste, a été arrêté après la diffusion d’une information portant sur le démantèlement d’une cellule terroriste et l’arrestation de ses membres. En novembre, Guesmi avait été condamné à un an de prison en première instance, avant que le parquet ne fasse appel.

D’après sa défense, le journaliste reste sous le coup de poursuites, en vertu de l’article 34 de la loi antiterroriste qui « punit de dix à vingt ans d’emprisonnement » quiconque publie des informations « au profit d’une organisation ou entente terroriste ».

Des ONG locales et internationales avaient lancé plusieurs appels à sa libération, dénonçant sa condamnation à cinq ans de prison comme « une mascarade » et « un revers majeur pour le système judiciaire ».

« Ma cause est juste et la Cour de cassation m’a donné raison. Demain je reprendrai du service pour couvrir les actualités à Kairouan », a-t-il indiqué au micro de son média dès sa libération jeudi soir.