Des représentants de l’initiative Nida22, ont organisé une conférence de presse virtuelle sur leur page Facebook Samedi soir pour discuter du Bilan politique depuis 12/12/2019 et les perspectives.
Un Bilan sur les aspects, politique, économique, droit et libertés a été fait par des spécialistes chacun dans son domaine. Des spécialistes membres de l’initiative. Il s’agit de la politologue, Louisa DrissAit Hamadouche, du Sociologue Houari Addi, de l’économiste Mohand Touazi, de l’avocat Abderrahmane Salah et du journaliste Othmane Lahiani.
L’économiste Mohand Touazi, a expliqué que pendant la crise sanitaire liée au coronavirus, la crise économique s’est aggravée. Il a signalé que dans un contexte pareil, il fallait assurer des aides pour les personnes qui ont perdu leur s travails comme il fallait aider les entreprises, plus la préparation d’un plan de relance. « Malheureusement le gouvernement algérien n’a fait aucun de ces trois point cités » a-t-il dit.
Il a rappelé qu’une aide de 10 mille DA a été distribuée uniquement à une partie de personnes qui avaient perdu leurs postes de travail et ça a été fait cinq mois après le début du confinement. Pour lui c’est une aide qui n’apporte pas beaucoup aux bénéficiaires.
Pour les entreprises, il a noté que beaucoup d’entre elles sont « à terre » aujourd’hui ! « Quand vous avez des entreprises à terre, c’est difficile de remonter la pente, même après un plan de relance » a souligné l’économiste. Et pour le plan de relance, il dit que ça n’existe pas en s’interrogeant sur, quel est le programme de relance du gouvernement ?
Quant à l’aspect des droits et libertés, l’avocat et militant des droits de humains Abderrahmane Salah a dressé un tableau noir de la situation ! Il a compté plus 90 détenus d’opinion actuellement en prison, 1000 poursuite judiciaire pendant l’année en cours dont 60 poursuites pour atteinte au président de la république. « Il y a une régression en ce qui concerne les libertés, il y a de l’arbitraire. Pour moi c’est un bilan décevant » a déclaré l’avocat. Un avis partagé par le journaliste Othmane Lahiani qui a parlé des intimidations que vivent les médias et les journalistes. « C’est devenu un dossier sécuritaire. Le pouvoir gère le secteur médiatique avec une logique sécuritaire » a-t-il noté.