Le doyen des journalistes algériens, Saad Bouakba, a écopé d’une peine d’une année de prison dont six mois fermes et une amende de 200 000 dinars, par le tribunal de Dar El Beida, à Alger, suite à une chronique journalistique jugée par certains, comme injure aux habitants de la wilaya de Djelfa.

Lors du procès du chroniqueur, mercredi 11 octobre dernier, le procureur de la République du même tribunal avait requis, cinq ans de prison ferme, à son encontre. 

Après la publication d’une chronique intitulée « vaches politiques », sur le site d’information El Madar, le mois de février 2023, Bouakba a été interpellé par la police et présenté devant la justice qui l’a placé sous contrôle judiciaire. Le journaliste est poursuivi pour « incitation à la haine » et « discrimination à l’encontre d’une zone géographique », suite à une plainte de plusieurs associations, députés et personnalités publiques de la wilaya de Djelfa qui se sont constituées partie civile.

Dans la même affaire, les deux journalistes algériens, installés à l’étranger, Salim Salhi et Adel Laazizi, qui gèrent le site d’information El Madar ont été condamné à 3 ans de prison ferme par contumace. Quant au journaliste Fadel Zoubir, qui avait republié la chronique de Bouakba sur un site électronique qu’il gère a écopé d’une peine d’une année de prison ferme.