Arrivé en grande pompe au mois de mai pour prendre la direction des opérations techniques de l’USMA, Antar Yahia a désormais le statut de Persona non grata au sein de la maison Rouge et Noire.
La lune de miel entre le héros de « Oum Dourman » et l’USMA n’aura duré que le temps des Salamalecs. Depuis quelques semaines, le torchon brûle entre Achour Djelloul, président du club et parton du groupe public Serport (actionnaire majoritaire) et le directeur sportif Antar Yahia.
En cause, les résultats sportifs décevants, avec comme point d’orgue, une lourde défaite en championnat face un promu, l’Olympique Médéa, et les dernières frasques qui ont émaillé le vestiaire Usmiste, suite à l’épisode » François Ciccolini « , limogé prématurément. Un échec dont l’ancien capitaine des verts porterait la responsabilité, car ce » mauvais choix » lui a été imputé par la direction du club. Celle-ci lui reproche d’ailleurs d’autres » fautes professionnelles « , comme le recrutement de certains joueurs binationaux ou encore le départ de quelques cadres de l’équipe, rapporte le site spécialisé Compétition.
Mais le divorce n’est pas encore consommé et jusqu’à ce jour, Antar Yahia demeure bel et bien sous contrat avec l’USMA, faute d’avoir trouver un accord à l’amiable avec son employeur. d’après des sources médiatiques, l’ancien joueur de Bochum s’accroche à son indemnité de départ. En effet, les deux parties n’ont toujours pas trouver un terrain d’entente. Alors qu’Achour Djelloul a proposé une indemnité de 6 mois, Yahia insiste sur une année qui avoisine les 4 milliards de centimes.