L’ex-président de la JS Kabylie a obtenu gain de cause devant la cour d’appel d’Alger. Incarcéré depuis janvier 2023, Cherif Mellal était poursuivi pour « atteinte à l’intégrité du territoire national », un chef d’accusation passible de 5 ans ferme selon le code pénal. En première instance, il avait écopé de 18 mois de prison.
La décision prononcée ce lundi sonne donc comme un soulagement, même si Cherif Mellal reste incarcéré dans le cadre d’un autre dossier lié à des soupçons de malversations financières. Sur le plan politique en revanche, la justice algérienne a décidé de tourner la page.
Destitué de la présidence de la JSK en 2021, Cherif Mellal était accusé par les autorités de liens troubles avec le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK). Durant son procès, l’ex-dirigeant a cependant toujours nié toute proximité avec cette organisation.
Aujourd’hui relaxé des charges d’ « atteinte à l’intégrité du territoire national », Cherif Mellal peut se prévaloir d’une victoire sur le plan politique. Même s’il doit encore patienter derrière les barreaux dans le cadre de ses démêlés avec la justice financière.