L’Algérie rejoint ce lundi 24 avril, les pays qui ont débuté les opérations de rapatriement de leurs ressortissants du Soudan où la guerre entre armée et paramilitaires fait rage depuis plus d’une semaine.

En effet, le ministère algérien des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, a annoncé dans un communiqué cet après-midi, le lancement d’une opération d’évacuation « des membres de la communauté nationale résidant au Soudan et souhaitant quitter ce pays, ainsi que le personnel de l’Ambassade d’Algérie à Khartoum, à compter d’aujourd’hui, 24 avril 2023 ».

« Le ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger continue de suivre de près la situation dans ce pays frère, à travers la cellule de crise constituée à cet effet sous la présidence du secrétaire général du ministère », indique le communiqué.

Le ministère a appelé également les citoyens algériens présents au Soudan « à faire preuve de la plus grande prudence et à rester en contact permanent avec ses services afin de lui faire part de l’évolution de leur situation à travers le numéro vert (00213 21504500) et le courriel (cvgc.alertes@mae.dz) ».

Le Soudan est le théâtre de violences qui ont éclaté le 15 avril dernier entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du pays depuis le putsch de 2021 et son adjoint, devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo, qui commande les Forces de soutien rapide (FSR), des paramilitaires redoutés. Le bilan provisoire s’élève à plus de 420 morts et 3 700 blessés, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Samedi 22 avril, les chancelleries étrangères ont déclenché des opérations d’évacuation.