Après plusieurs consultations, débuté samedi 26 juin, avec les chefs des partis politiques et des députés indépendants issus des législatives du 12 juin, le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune a enfin annoncé la nomination de Aymen Benabderrahmane au poste de Premier ministre.
Cet après-midi, le président Tebboune a reçu son tout nouveau premier ministre au Plais d’El Mouradia et l’a instruit de poursuivre les consultations avec les partis politiques pour former un nouveau gouvernement « d’ici le début de la semaine prochaine », parce que « le vide actuel n’est pas bon ».
S’adressant à son premier ministre, Tebboune estime que Aymen Benabderrahmane est l’homme qu’il faut pour cette mission, parce que « les défis prochains seront économiques et sociaux, donc financier et vous êtes au courant de tous les dossiers en relation avec les finances ».
« Le président de la république m’a nommé à la tête du nouveau gouvernement et cela va nous motiver pour servir notre pays, appliquer le programme du président de république et permettra à l’Algérie de réaliser le démarrage attendu », a déclaré Aymen Benabderrahmane à sa sortie de l’entrevue avec le chef de l’Etat.
Cette nomination du nouveau premier ministre, intervient sur un fond de crise multisectorielle qui secoue le pays depuis plusieurs années. Le front social est en agitation, les ménages souffrent d’une inflation à deux chiffres et la crise d’un stresse hydrique qui commence à prendre de l’ampleur.
Il est clair que le chef de l’Etat veut donner une mission principalement économique au nouveau Premier ministre. Aucune mot sur la situation politique du pays n’a été prononcé par le nouveau locataire de la bâtisse de Docteur Saadane ainsi que par son président.
